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Ce citoyen belge devenu français, fut d’abord dessinateur de papiers peints puis caricaturiste au Charivari avant de devenir l’un des journalistes les plus notoires des débuts du XXème siècle, l’un
des romanciers les plus vendus… et l’un des écrivains les plus oubliés au XXIème siècle.

Collaborateur, successivement ou simultanément du Charivari, de La Liberté, du Matin et du journal du Rire… Il est l’auteur de l’inénarrable série Mon curé chez (les Riches, les Pauvres…).
Il se veut avant tout journaliste et non écrivain car il s’agit là « d’un métier plus facile dans lequel les snobs ne manquent pas ».

Journaliste conservateur et virilement antiféministe (particulièrement en matière de droit de vote), il peut être honoré comme un des premiers anarchistes de droite (très lié et coopérant activement avec Georges De la Fouchardière, ci-devant anarchiste de gauche) et sa mémoire flattée du dédain des pisse-froid de la bienpensance historique.
Il se targue d’incarner le bon sens, le travail (qui n’est pas une servitude), et les valeurs bourgeoises (entendues à la Georges Sorel). Il est aussi le défenseur intransigeant d’un conservatisme littéraire et artistique vigoureux : le vrai et le réel contre le faux et le snob. Alfred Sauvy écrira de Vautel : « Il était plein d’esprit cet homme. »

Ce qui suit suffira peut-être à vous en assurer.
Le thème de ce pamphlet, Le Fou de l’Élysée est des plus simples : Le président ne jouissant d’aucune liberté effective rétablit la sage et saine tradition monarchique du Fou du Roi, désigne et missive celui qui va démasquer et dévoiler mensonges, hypocrisies, combines et lâchetés.

Un opus toujours bien d’actualité dans notre début de siècle bien tourmenté.